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Messi et l’Argentine, histoire d’une relation en dents de scie (3/3)

  • Photo du rédacteur: Raphaël Pazuelo
    Raphaël Pazuelo
  • 26 janv. 2023
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 juin 2023

Après avoir pris sa retraite internationale à l’issue de la défaite contre le Chili en 2016 lors de la finale de la Copa, Léo Messi annonce, six semaines plus tard, son retour : « Beaucoup de choses ont traversé mon esprit le soir de la finale et j'ai sérieusement envisagé de partir, mais mon amour pour mon pays et ce maillot est trop fort ». Ainsi, à tête reposée, la Pulga est bel et bien déterminée à gagner quelque chose avec sa sélection.






2018, un mondial sans espoir...


Sur la route de la Russie


Mais s’il est revenu aussi vite, c’est également car de nombreux fans et de nombreuses personnalités ont plaidé pour son retour. Sur les panneaux d’autoroutes, on pouvait par exemple voir des inscriptions « Messi reviens ». De plus, il a bénéficié du support de grandes personnalités, avec par exemple ceux du président de la Nation argentine Mauricio Macri ou encore du dieu Diego Maradona. Et étrangement, cette annonce de retraite a donc permis de limiter les critiques envers le génie argentin. Bien qu’existantes, elles se furent plus rares dans les journaux par rapport à 2015.


Lorsque Messi revient en sélection, un nouveau sélectionneur est nommé, Edgardo Bauza. Ce dernier, qui a poussé également pour le retour de Messi, incarne un espoir pour les Argentins. Mais l’espoir qu’incarne Bauza sera rapidement déçu car le niveau de la sélection laisse beaucoup à désirer. On a affaire à une Argentine sans fond de jeu, à court d’idées et qui s’en remet constamment à son meilleur joueur. Alors que l’Albiceleste réalise une phase de qualification plus que moyenne, la Fédération décide, le 11 avril 2017, de limoger E. Bauza, moins d’un an après sa nomination. Cette décision survient notamment après la défaite contre la Bolivie (2-0), match que Messi n’a pas pu disputer pour cause de suspension. En effet, il avait été suspendu 4 matchs après avoir insulté les arbitres lors du match précédent contre le Chili (suspension qui sera levée après la Bolivie).





C’est donc Jorge Sampaoli qui est nommé sélectionneur et qui va avoir la tâche de qualifier l’Argentine en Russie. Pour ce faire, il lui reste quatre matchs de qualification. Après trois matchs nuls tous aussi laids les uns que les autres (0-0 ; 1-1 ; 0-0), c’est contre l’Equateur que tout va se jouer. Dos au mur dès la 1re minute de jeu (avec un but d’Ibarra), l’Albiceleste s’en remet encore une fois à son génie, auteur d’un triplé légendaire. Héroïque, il envoie alors véritablement l’Argentine en Russie. Et cet exploit va en partie améliorer sa relation avec les médias, qui le prennent plus pour cible de quoi que ce soit.





Après cette qualification, les journaux l’adulent. Olé, qui l’avait accablé les années précédentes, titre leur quotidien : « A la hauteur de Dieu ». Même comparaison pour le journal Pagina 12 ou Clarín.





Pas de miracle en 2018…


La coupe du monde de 2018 n’était pas accompagnée d’un véritable espoir de gagner en Argentine. Tous savaient que l’équipe ne comptait que sur ses vedettes et surtout sur Lionel Messi. Après les deux premiers matchs, l’Argentine a 1 point et se retrouve au bord de l’élimination. Dans cette phase de groupe, un match marque particulièrement les esprits, c’est celui face à la Croatie, perdu 3-0. Durant ce match, les futurs finalistes menés par Modrić livrent une prestation de grande classe et donnent une leçon à des Argentins totalement perdus et honteux. Ce sont en tout cas les mots de la presse nationale, qui n’hésitent pas à descendre la sélection. Parmi les journaux les plus lus, Olé qualifie l’équipe de ridicule et l’accuse d’avoir « brisé l’âme » des supporters.

De son côté, Sphera Sport signe une Une forte en émotion et en symbolique en affichant Léo Messi, laissant couler une larme aux couleurs bleu et blanche.





Néanmoins, dans ces quotidiens, ce n’est pas Messi qui est visé en premier, mais bien l’entraîneur Jorge Sampaoli. En effet, chez Olé par exemple, c’est le « manque de jeu, d’idées et de cohésion » qui est pointé et Messi est traité comme les autres. Et ce traitement est le même dans le monde. Messi n’est plus le principal responsable, mais un homme à sauver comme la Une de Sport le montre : « Il ne mérite pas cette Argentine-là »


Après une victoire lors du 3e match contre le Nigeria au cours duquel Messi marque un but splendide, l’Albiceleste retrouve la France en 1/8e. Battus lors d’un match spectaculaire, l’Argentine et Messi rentrent au pays, bredouilles. Les médias argentins ne le tiennent pas comme responsables, loin de là. Olé s’adresse à la sélection entière dans sa Une, blâmant entre autres Sampaoli : « Sampaoli a échoué mais veut continuer. Avoir le meilleur ne fait pas de nous les meilleurs. Si nous attendons de Messi qu'il nous sauve toujours, c'est comme ça que ça se passera. »




À l’issue de la Coupe du monde, Messi fait un long break de 8 mois avec la sélection et revient en mars 2019 pour préparer au mieux la Copa America au Brésil.

Plus tard, il reviendra sur la coupe du monde 2018 : « Tout a mal tourné depuis le début, c’était compliqué. Nous nous sommes qualifiés pour les huitièmes avec beaucoup de chance et la France ne nous a donnés le temps de rien ».



2019, le début des espoirs



Après une pause de 8 mois qui lui a permis de s’ « isoler et de [s’]éloigner un peu de l’équipe de l’équipe nationale », Messi revient donc en mars 2019 et doit disputer deux matchs amicaux, contre le Venezuela et le Maroc. Après une défaite au premier match, il va de nouveau devoir faire face aux critiques lorsque l’Albiceleste annonce son forfait pour le match face au Maroc pour cause de blessure. Son retour à Barcelone et sa présence au baptême des enfants de Fàbregas fait énormément parler en Argentine.

Alors que pour Claudio Martinez, on a l’impression « qu’il ne s'est jamais trop soucié de la relation avec le peuple », il accorde une interview fin mars dans laquelle il répond aux critiques et tient à enterrer les fake news :


« Je n’aime pas mentir, c’était normal de dire des choses sur moi, d’inventer, cela me fâche un peu aussi. La réalité est que je vis avec une pubalgie depuis la trêve hivernale, j’essaye de prendre soin de moi et je joue moins qu’avant. Scaloni sait tout ça et c’est pour cette raison qu’il a décidé que je ne jouerais pas le deuxième match face au Maroc ».


"Papa, pourquoi ils te tuent en Argentine ? "


Mais Messi ne va pas s’arrêter là et raconte une anecdote à propos de son fils :


"Mon fils de six ans m’a demandé : « Papa, pourquoi ils te tuent en Argentine ? Pourquoi ils ne t’aiment pas en sélection ? Pourquoi ils ne t’aiment pas là-bas ? ». Je lui ai dit qu’il ne s’agissait pas de tout le monde, qu’il y a beaucoup de gens qui m’aiment. C’est difficile".


Ainsi, on a senti un Messi touché, qui le fait savoir pour la première fois. Mais malgré tout, il insiste une nouvelle fois sur sa détermination à gagner quelque chose : « Moi, je veux gagner quelque chose avec la sélection. Je veux être là et jouer les choses importantes. Celui qui ne m’aime pas devra malheureusement me supporter un peu plus. »


Malheureusement, la Copa 2019 ne sera toujours pas la bonne. Mais cette fois-ci, les réactions sont différentes et l’optimisme règne. Alors que Messi se montre très discret pendant tout le tournoi (1 but sur penalty), il réalise un grand match en demi-finale contre le Brésil. Malgré la défaite 2-0, l’Argentine de Messi, bien qu’en dessous, montre de belles choses et suscite l’optimisme. Après la défaite, le quotidien Olé prie Messi de continuer : « Ne cesse pas d’essayer, Léo ». De son côté, le capitaine argentin rassure rapidement tout le monde :


« Si je dois continuer à aider d’une façon ou d’une autre, je le ferai. Je me sens bien dans ce groupe. Nous avons un bel avenir devant nous, avec de bons jeunes qui ont besoin de temps. Il faut les respecter ».





2021, une quête remplie et une mission


C’est avec plein d’espoir que l’Argentine va disputer, en 2021, la Copa America. Alors que la compétition devait être coorganisée par l’Argentine (situation sanitaire critique) et la Colombie (troubles sociaux dans le pays), c’est finalement le Brésil qui l’accueille, comme en 2019. Auteur d’une compétition fantastique (4 buts et 5 passes décisives), Messi se retrouve en finale contre le Brésil au Maracana.


"J'avais besoin d'ôter cette épine du pied"


Lors d’un match terriblement physique, c’est Angel Di Maria, d’un lob chirurgical, qui offre le titre tant attendu en Argentine. L’Albiceleste triomphe enfin, et les joueurs semblent avant tout être heureux pour leur coéquipier et capitaine, comme le montre leur réaction au coup de sifflet final. Messi est élu meilleur joueur et manifeste sa joie après le match :


« Dieu merci, nous sommes champions. J'avais besoin d'ôter cette épine du pied pour pouvoir gagner quelque chose avec l'équipe nationale. J'étais très proche depuis de nombreuses années mais je savais que ça allait arriver. Il n'y a pas de meilleur moment que celui-là. C'est fou, le bonheur que je ressens est inexprimable. Nous ne réalisons pas encore ce que nous avons fait. C'est un match qui restera dans l'histoire parce que nous avons battu le Brésil chez lui. »





Messi n’a jamais semblé aussi heureux, il est célébré par Olé : « Nous sommes tous Messi ».





Ainsi, pour Claudio Martinez, « le titre de la Copa América marque définitivement la réconciliation » entre Messi et l’Argentine. Mais plus que le titre en lui-même, ce sont les circonstances qui font de cette coupe un moment d’histoire. « C’est la façon dont ils ont battu le Brésil au Maracana, avec tout contre eux en théorie, qui a marqué la réconciliation entre lui, l'équipe nationale et le public. Mais surtout, cette Copa a entraîné un immense soulagement car il y avait beaucoup de pression sur l'Argentine qui ne gagnait pas. »


"Sans ce titre, l'Argentine n'aurait pas été en mesure de remporter la Coupe du monde au Qatar"


Plus qu’un simple succès, ce triomphe est surtout fondateur d’une équipe remplie d’ambitions et s’avère essentiel dans leur future victoire en 2002 : « Donc, le fait de gagner cette Copa America, que l'Argentine revienne en tant que championne et tout, c'est la clé. Je pense que sans ce titre, l'Argentine n'aurait pas été en mesure de remporter la Coupe du monde au Qatar. »


C’est une victoire d’une émotion sans précédent au sein de l’équipe. Claudio Martinez nous dit même qu’ « ils seront plus excités lorsqu'ils gagneront la Copa América que lorsqu'ils gagneront la Coupe du monde, car ce sont des circonstances différentes. »



Ainsi, Messi semble s’être libéré d’un poids, il avait promis avant la Copa 2019 qu’il ne prendrait pas sa retraite avant de gagner avec sa sélection, c’est désormais chose faite. Mais cette Argentine dirigée par Lionel Scaloni voit désormais plus loin, avec un titre au Qatar qui les placerait sur le toit du monde et qui permettrait sûrement à Messi d’égaler Maradona. La Pulga a d’ailleurs tenu à rendre hommage à ce dernier après le titre, sur Instagram : « Diego nous a sûrement soutenus, d’où qu’il soit » …



2022, la dernière danse …


Tout semble aller comme sur des roulettes pour l’Albiceleste avant la Coupe du Monde. Après une première saison compliquée pour Messi avec le PSG, son début de saison 2022 est étincelant, que ce soit avec l’Argentine ou avec son club. Les bleus et blancs abordent la Coupe du Monde en étant invaincus depuis 36 matchs et en ayant remporté la Finalissima contre l’Italie, match opposant le vainqueur de l’Euro et de la Copa America. Ainsi, beaucoup de monde les voit favoris pour cette Coupe du Monde au Qatar. Tous ont beaucoup d’attentes.


Après une entrée en lice se transformant en déroute historique (ce sont les mots du journal La Nación), les Argentins doivent réagir et sont dans la nécessité de gagner contre le Mexique. Ils vont alors s’en remettre à Messi, auteur du premier but et d’une passe décisive. Au fur et à mesure de la compétition, l’Argentine va monter en puissance, portée par un Messi génial, dans un rôle de buteur et de passeur. Après un quart de finale spectaculaire emmenant l’Argentine et les Pays-Bas aux penalties et voyant l’Albiceleste se qualifier, c’est la Croatie qui se dresse sur leur chemin. Contre les finalistes de l’édition précédente, Messi réalise un grand match, caractérisé notamment par sa passe décisive d’anthologie pour J. Alvarez.





« Géniale », « Magique », « Historique », on trouve ces mots dans tous les journaux argentins, qui attendent avec impatience le duel Messi-Mbappé en finale. Au terme d’un match de légende et d’une finale qui restera dans les mémoires, l’Argentine est sacrée championne du monde. Le doublé de Messi, le triplé de Mbappé, le scénario renversant, et ce, même en prolongation, tous ces événements mènent les deux équipes aux tirs aux buts. Porté par un Dibu Martinez héroïque, l’Albiceleste remporte donc ce match et sont sur le toit du monde.

Le déroulement spectaculaire du match rend la victoire encore plus belle pour la presse et le peuple argentins, à l’image du quotidien Olé.


« Nous sommes champions du monde suite à la finale la plus excitante de l'histoire. Suite à une finale que personne n'aurait pu imaginer. Nous sommes champions du monde malgré Mbappé. Nous sommes champions du monde parce que nous avons mieux joué la finale. Même en prenant le risque de la perdre. »


Les médias sont unanimes, ils adulent le génie argentin et vont même le considérer officiellement comme le meilleur joueur de l’Histoire, surpassant un certain Maradona…



Messi, plus grand que tout le monde


Avec ce titre de champions du monde, Messi semble mettre tout le monde d’accord. La presse le considère comme le meilleur de tous, sans contestation. Aussi, tous soulignent le parcours difficile de Messi avec l’Argentine et blâme cette malédiction désormais brisée :


"Aujourd'hui, Messi devient le meilleur joueur de l'histoire"


« Le destin, celui qui tant de fois a semblé impitoyable avec lui, lui réservait la meilleure revanche, la journée rêvée, la Coupe du monde rêvée, la consécration éternelle. Aujourd'hui, Messi est passé dans l'éternité. Aujourd'hui, il est devenu un héros à jamais de ce qu'ils ont encaissé dès le début et de ceux qui l'ont rejoint plus tard. Aujourd'hui, Messi devient le meilleur joueur de l'histoire -désolé Diego- » (Olé)


« Messi a dû souffrir. L'Argentine a dû souffrir. Mais la souffrance est finie. C'est fini. La putain de sa mère. L'Argentine est championne du monde. Oui, ce n'est pas un rêve. [...] Et Messi... Oui, Messi. Il n'y a plus de discussion, il est le meilleur de tous les temps. » (Clarín)


Avec une coupe du monde chacun, on peut enfin comparer Léo et Diego, même si, pour Claudio Martinez, la comparaison était plus que légitime avant cela. En effet, ce dernier pointe la régularité de Messi et son apport général dans le jeu :


« À mon avis, Messi, même sans Copa America et même sans Coupe du Monde était déjà meilleur que Maradona pour la régularité et pour tout ce qu'il a fait en Europe pendant au moins 15 ans.»


"Messi était déjà supérieur à Maradona il y a plusieurs années."


« On peut le voir même sans les Ballons d'Or mais avec son niveau, sa régularité et son jeu plus complet qui se reflètent dans les chiffres. Selon moi, et c'est mon opinion que tout le monde ne partage pas, Messi était déjà supérieur à Maradona il y a plusieurs années. »


Évidemment, il mentionne l’apport de ces deux titres dans le débat :


« Et bien évidemment, ces deux titres, la Copa América que Maradona n'a jamais pu remporter et la Coupe du monde, le placent définitivement un cran au-dessus de lui, sans aucun doute »




Le dieu Messi


Mais plus qu’un simple vainqueur, Messi devient un véritabledDieu en Argentine (bien que beaucoup le considéraient déjà comme tel). Ainsi il revit un peu ce qu’a connu Maradona. Par exemple, Olé écrit : « Gloire à Dieu, gloire à Messi » ou encore titre leur quotidien « Lios est Argentin » avec un mot-valise construit de Lionel et Dios.





Pour Claudio Martinez, il est évidemment que la figure de Messi a pris une dimension différente avec ce dernier succès :


« Comme je l’ai dit, en Argentine, la dévotion envers les idoles sportives est récurrente et dans le cas de Messi, cette déification est devenue presque unanime avec le cas de la Coupe du monde. Cela se voit notamment dans les cinq millions de personnes qui sont allées recevoir ou essayer de rendre hommage à leurs héros ».


Néanmoins, pour Claudio Martinez, l’image divine de Messi reste moindre par rapport à celle de Maradona :

« Je ne pense donc pas qu'il existe un culte comme celui de l'église de Maradona ». Cette différence, on peut l’expliquer par des personnages au caractère opposé :


« Messi est une personne moins médiatique dans le sens où il se démarque plus pour notre sport, mais les gens l'aiment pour sa simplicité, c’est un homme qui se réfugie dans sa famille, il essaie de parler de ce qui est nécessaire, il se met en colère quand il doit se mettre en colère mais il ne va pas au-delà. À l’inverse, Maradona était, comme je l’ai déjà dit, très controversé et avec un fort caractère ».


En effet, Maradona était un vrai personnage, unique en son genre. Ses sorties médiatiques distinguées, ses déclarations et ses actes ont fait de lui une figure au caractère assumé. Ainsi, il peut être plus compliqué d’élever un individu qui semble sans caractère, simple et discret au rang du divin.


"La situation aurait peut-être été différente si l'équipe nationale avait été plus unie et moins dépendante d’un seul joueur"


Mais si Messi et Maradona sont élevés à un tel rang, c’est sans doute que l’équipe reposait presque entièrement sur eux. Selon Claudio Martinez, « la situation aurait peut-être été différente si l'équipe nationale avait été plus unie et moins dépendante d’un seul joueur ». Pour appuyer ses propos, il prend l’exemple de la Coupe du Monde 1978 et de Mario Kempes, l’un des meilleurs joueurs :


« L’impact de Kempes était peut-être le même voire plus fort que celui de Maradona et de Messi car il finit meilleur buteur, meilleur joueur du tournoi et champion, c’était l’homme clé. Et pourtant, peut-être à cause de la personnalité ou je ne sais quoi, la figure de Kempes était bien inférieure à ce que Maradona et Messi ont été plus tard » …


Cette « injustice » trouve donc peut-être sa source dans la personnalité du joueur et dans son impact sur le terrain et en dehors …





La relation entre Léo Messi et l’Argentine a donc connu bon nombre de rebondissements. Attendu, critiqué, puis célébré, la Pulga semble avoir réussi à mettre l’opinion publique de son côté, et cette fois, pour de bon. Il compte même continuer cette aventure et désire jouer sous les couleurs d’une Argentine « tenante du titre ». Après un parcours national unique et emplie d’échecs, Messi entre définitivement dans la légende de la sélection et son empreinte est désormais éternelle. Même Martin Liberman, incarnation des critiques sur Messi, se voit obligé de le glorifier, et ça, ça fait plaisir !


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